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lant ainsi, appuyait brutalement ses mains sur les seins frais et délicats de ces deux charmantes filles ; il les pinçait, il les comprimait violemment, et paraissait prendre un plaisir singulier à redoubler leur douleur morale, de tous les petits tourmens physiques qu’il infligeait avec volupté. Apportez moi leurs foutus culs, dit-il à l’une des vieilles ; mettez les trous à hauteur de mes lèvres : vous, Durand, sucez-moi ; Juliette continuera de me branler dans votre bouche : alors il mordit ces deux beaux culs, et laissa l’empreinte de ses dents en plus de douze ou quinze endroits ; passant ensuite sa tête entre les cuisses de Raimonde, il revint la mordre sur le clitoris, avec une telle violence, que la pauvre fille s’en évanouit. Enchanté d’un tel effet, il recommence l’épreuve avec Elise ; mais un mouvement de cette belle fille ayant fait manquer le but, le scélérat n’atteignant que les lèvres du vagin, en emporte un morceau tout sanglant : quelque maltraitées qu’elles fussent de ces premières attaques, il veut les foutre toutes les deux en cet état. L’ordre se donne, on les couche à plat-ventre sur un long canapé, leurs têtes au-dessous des cadavres