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pletter l’ordonnance, s’étend à la droite de sa sœur, Rombeau à gauche ; ils sont arrangés de façon à ce que leurs vits soient à la portée de la bouche de Justine, et leurs culs à celle de la langue de Rosalie, qui toutes deux reçoivent l’injonction de les gamahucher et de les sucer, en même-tems que Célestine. Marthe parcourt les rangs, elle patine les couilles, elle veille à ce que les bouches travaillent alternativement les parties qui lui sont confiées, et montre ses belles fesses tour-à-tour à chacun des deux libertins. Rosalie, plus au fait, se soumet, avec une résignation plus entière, à des horreurs qui répugnent à Justine, et que, comme elle néanmoins, elle n’exécute qu’en gémissant. Ces préambules électrisent nos paillards. Rombeau, dit Rodin, enculons Justine ; tu n’imagines pas à quel point la supériorité de ses fesses ambrâse ma tête ; il n’y a peut-être pas en France un homme qui ait autant vu de culs que moi, et je te jure, mon ami, qu’il ne m’en est jamais tombé sous la main de plus beau, de mieux coupé, de plus blanc, de plus ferme, de plus appétissant que celui de cette petite garce-là ; et chacun de ces éloges se gravait en baisers de feu sur l’idole fêtée.