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rade sur un canapé, et lui plante le vit dans le derrière jusqu’aux couilles, en le polluant à pleines mains. Si tu étais, dit-il, aussi sûr que moi de ne pas décharger (car il faut réserver ses forces) ; oui, si tu étais aussi ferme que je vais l’être, quoiqu’en te foutant, je t’enverrais chercher quelqu’un pour te mettre en train, et après une heure d’épouvantables paillardises, nous irions prendre la victime. Je te réponds de moi, dit Rombeau, il n’y a personne au monde qui soit plus maitre de son foutre. Eh bien ! qui veux-tu ? — Des garçons… Et ici Rodin ayant déculé son ami, sonna sa gouvernante, qui vint aussitôt prendre ses ordres.

Justine ne croit pas devoir rester plus longtems ; si elle a tant tardé, c’est pour éclaircir le sort de Rosalie ; il ne lui est que trop dévoilé maintenant ; il n’est plus question que de la secourir ; notre héroïne y vole, résolue de périr ou de délivrer son amie.

Infortunée, lui crie-t-elle, pas un moment à perdre… Les monstres !… tu n’avais que trop raison… c’est pour ce soir… ils vont venir ; et en prononçant ces mots entrecoupés, la trop compatissante Justine fait l’impossible pour enfoncer la porte, Une de