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Corrompons-nous donc, mes enfans, souillons-nous donc de toutes les impuretés possibles, foutons sans règle et sans mesure, lâchons la bride à tous nos penchans, chérissons nos goûts, et soyons certains que plus nous nous livrerons à la débauche des sens, et plus nous approcherons du bonheur dont la lubricité couronnera toujours ceux qui la chérissent et la servent.

Ici le jeune Fierval témoigna le desir de foutre Rosalie ; il était près d’elle, il la baisait, il la maniait. Encule donc, imbécille, lui dit Rodin ; ne semble-t-il pas que tu craignes de céder à tes desirs ; sont-ce donc là les fruits du sermon que je viens de te faire. Viens sodomiser ma fille dans mes bras, je vais te la tenir ; j’aime l’idée d’être son maquereau. Ma sœur, branle-lui le cul pendant qu’il fout ma fille ; et toi, Marthe, fais-lui baiser ton joli derrière ; il faut environner de plaisirs ce joli petit ange ; il faut l’en rassasier, et Rosalie, soumise, fut encore obligée de soutenir cet assaut… elle dont la vertu composait l’existence ! elle qui, consultée, n’eût voulu pour bonheur qu’un couvent et qu’un Dieu !

Fierval ne fut pas long ; aussi vivement