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mettre… faire baiser votre cul à celui dont tous tenez le jour ! oser lui en torcher le nez ! impudente créature… ! je vais vous faire voir si l’on se moque ainsi de son père ; et il la saisit, tout en se faisant sucer par Marthe ; il la fouette, il la déchire avec un martinet armé de camions ; rien n’est épargné, la malheureuse est en sang, depuis le milieu des reins, jusqu’au bas des cuisses ; les branches de son cruel instrument ne s’impriment nulle part, que ses lèvres ne s’y collent aussi-tôt ; et l’intérieur de l’autel, et la bouche de la victime, tout, excepté le devant, tout est dévoré de suçons. Bientôt, sans varier l’attitude, se contentant de se la rendre plus propice, Rodin pénètre dans l’asyle étroit des plaisirs : le scélérat encule sa fille, Fierval le sodomise, la perspective est le délicieux cul de Léonore, que Rodin couvre de baisers ; à droite et à gauche sont, sous ses mains, les culs de sa gouvernante et de sa sœur. Que pouvait-il desirer davantage ? Il touche, il baise, il pourfend, il déchire, on l’encule, mille suçons plus chauds les uns que les autres expriment son ardeur sur ce qu’on offre à sa luxure. La bombe éclate ; c’est le cul de sa fille qu’il inonde de foutre ; et le libertin,