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plus délicieuse ?… Oui, sans doute il en est, reprend-il, Rosalie, tu vas m’en convaincre ; c’est ton beau cul qui va me le prouver : dérangeons tout cela, c’est ma fille que je veux foutre. Inconstant, lui dit Célestine, tu n’es satisfait de rien. — Eh ! ma sœur, l’est-on jamais avec une tête aussi dépravée que la mienne ? mais est-ce à toi de te surprendre ? et la plus lubrique des filles doit-elle donc s’étonner de quelques caprices libertins ?

Attendez, dit le paillard, avant que de former le groupe qui me coûtera sûrement du sperme, papillonnons encore une minute. Placez-vous tous à genoux, appuyés contre ce canapé, de manière à ce que Léonore m’offre un cul, Fierval une bouche, ma sœur un cul, Marthe une bouche ; Rosalie, tenant mon engin, me conduira d’autels en autels, et j’offrirai mon hommage à chaque ; aussi-tôt qu’elle m’aura niché, elle s’élancera sur le sopha, s’accroupira sur mon visage, et me fera baiser, comme malgré moi, ses fesses et le trou mignon de son cul… Ah ! petite coquine, dit-il à Rosalie, quand il fut au bout de la file, c’est-à-dire, dans la bouche de Marthe, ah ! petite gueuse, vous allez être punie de l’indécence que vous venez de com-