Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 1, 1797.djvu/260

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dans ses doigts matricides ; apporte, dit-il à l’un de ses dogues, en lui désignant un teton ; le chien s’élance, et ses dents imprégnées sur cette chair blanche et délicate, en font aussitôt jaillir le sang. Ici, reprend Bressac, en pinçant la motte et l’offrant au mâtin ; nouvelle morçure. Ils la déchireront, ils la dévoreront, je l’espère, continue ce monstre ; attachons et voyons l’effet. Quoi ! tu n’encule pas, dit Jasmin, mets lui donc ton vit dans le cul, je lui ferai mordre les fesses, pendant que tu la sodomiseras. La bonne idée, dit Bressac ; et le drôle exécute : il encule sa mère, pendant que Jasmin, prenant des pincées sur le milieu des fesses, les offre alternativement au chien, qui les dévore aussi-tôt qu’il les voit. Fais-lui déchirer encore les tetons pendant que je fous, dit Bressac au mignon ; et que Joseph m’encule, en maniant Justine. Quel spectacle ! Eloigné de la vue des hommes, toi seul pouvais le voir, oh ! grand Dieu ! et tu ne tonnas point ? et ta foudre impuissante demeura suspendue ! ton insouciance sur les crimes des hommes est donc vraie, puisque ta colère était nulle en voyant consommer celui-là !

Retirons-nous, je déchargerais, dit l’in-