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L’ŒUVRE DU MARQUIS DE SADE

La dédicace de Justine : « A ma bonne amie » reparut en tête d’une plate élucubration de Raban : Justine ou les Malheurs de la Vertu, avec préface par le marquis de Sade. Paris, Olivier, impr. Maltesse, 1835, 2 vol. in-18; chez Bordeaux, éditeur, hôtel Bullion, 1836, 2 vol. in-8.

Le mot préface était imprimé en si petits caractères que beaucoup de gens achetèrent l’ouvrage de Raban en pensant acquérir celui du marquis.

Juliette ou la suite de Justine (s. 1., 1796, 4 vol. in-8).

La Nouvelle Justine ou les Malheurs de la Vertu, ouvrage orné d’un frontispice et de quarante sujets gravés avec soin. En Hollande, 1787, 10 vol. in-16. À partir du tome V le titre devient : La Nouvelle Justine ou les Malheurs de la Vertu, suivie de l’Histoire de Juliette, sa sœur, ouvrage orné d’un frontispice et de 200 sujets gravés avec soin. La Nouvelle Justine, par quoi débute cette première édition collective, est la troisième rédaction du fameux ouvrage. Cette édition contient un frontispice et 100 gravures, comme il est indiqué à partir du tome V. Il existe des contrefaçons de cet ouvrage, et les gravures sont parfois remplacées par des lithographies.

Histoire de Juliette ou les Prospérités du Vice, par le marquis de Sade, illustré de 60 gravures sur acier, en Hollande, 1797 (Bruxelles, 1870), 6 vol. in-12.

Extraits de Juliette ou les Voluptés du Vice, par le marquis de Sade. Introduit par une biographie de Sade, un sommaire de l’ouvrage original (six volumes) et 10 gravures sur cuivre. Amsterdam, 1892. Ce petit recueil, mal imprimé en Hollande (sans doute à Rotterdam), doit être la contrefaçon d’un recueil publié vers 1880. La biographie pourrait bien être d’Alcide Bonneau. En tout cas, le sommaire est la reproduction, moins les citations, de l’article sur Juliette que Bonneau publia dans La curiosité littéraire et bibliographique (T. III, Liseux, 1882).

Aline et Valcour ou le Roman philosophique, écrit à la Bastille un an avant la Révolution de France, orné de quatorze gravures par le citoyen S***. (Ensuite on trouve une vignette représentant une lyre renfermant les lettres J. C. surmontée d’une couronne et supportée par des rameaux de lauriers,