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INTRODUCTION

pièces ; moi je souscris à tout, messieurs, et ne vous demande que de ne i)as me faire languir.

L’autre faveur implorée par moi, messieurs, parce que vous me l’avez promise en dédommagement à la mauvaise réception que vous fîtes à ma dernière comédie, consiste à vous prier de vouloir bien entendre le plus tôt possible la lecture de trois ou quatre ouvrages, tous prêts à vous être présentés et que je voudrais ne pas donner ailleurs.

Aussitôt que vous aurez bien voulu me faire savoir le jour qu’il vous plaira de m’accorder, j’aurai l’honneur de vous porter pour commencer celui des quatre que je croirai le plus digne de vous être offert.

J’ai l’honneur d’être, messieurs, avec les sentiments de la plus haute considération, votre très humble et très obéissant serviteur.

De Sade.

Le 2 mai 1791.


Je soussigné, déclare que c’est faussement et contre ma volonté et mon assentiment que mon nom se trouve sur la liste des auteurs qui ont délibéré qu’il ne devait être accordé que 700 liv. de frais par jour à la Comédie-Française. J’atteste n’avoir mis mon nom que sur la liste de ceux qui ont signé à la minorité que par des considérations particulières il devait être accordé huit cent livres et viens pour certifier cette façon de penser de ma part d’en adresser une lettre publique à messieurs les auteurs, signée de moi, et dont je distribuerai des copies à messieurs les comédiens français, afin qu’ils soient persuadés de ma façon de penser.

De Sade.

À Paris, le lundi 17 septembre 1791.


J’ai pris connaissance des conditions réglementaires auxquelles les comédiens français ordinaires du Roi, reçoivent les pièces où ils s’engagent à jouer, ainsi que la convention pécuniaire qu’ils font à chaque ouvrage.

Je souscris aux conditions réglementaires, et je promets de signer le marché pécuniaire si ma pièce intitulée La Ruse