ſionomie & mes larmes pour implorer ma grace,
car il m’avait durement ordonné de me taire. Je
tâche donc de l’attendrir… mais envain, il appuie
fortement une douzaine de coups ſur mes
deux ſeins que rien ne garantit plus ; d’affreux cinglons
s’impriment auſſitôt en traits de ſang ; la
douleur m’arrachait des larmes qui retombaient
ſur les veſtiges de la rage de ce monſtre, & les
rendaient, diſait-il, mille fois plus intéreſſans encore…
il les baiſait, il les dévorait & revenait
de tems en tems à ma bouche, à mes yeux inondés
de pleurs qu’il ſuçait de même avec lubricité.
Armande ſe place, ſes mains ſe lient, elle
offre un ſein d’albatre & de la plus belle rondeur ;
Clément fait ſemblant de le baiſer, mais
c’eſt pour le mordre… Il frappe enfin, & ces
belles chairs ſi blanches, ſi potelées ne préſentent
bientôt plus aux yeux de leur bourreau que
des meurtriſſures & des traces de ſang. — Un
inſtant, dit le Moine en fureur, je veux fuſtiger
à-la-fois le plus beau des derrieres & le plus
doux des ſeins ; il me laiſſe à genoux, & plaçant
Armande ſur moi, il lui fait écarter les jambes,
en telle ſorte que ma bouche ſe trouve à hauteur
de ſon bas ventre, & ma gorge entre ſes cuiſſes
au bas de ſon derriere ; par ce moyen le Moine
a ce qu’il veut à ſa portée, il a ſous le même
point de vue les feſſes d’Armande & mes tétons ;
il frappe l’un & l’autre avec acharnement, mais
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