fais mille excuſes, il me ſaiſit par mon corſet
encore ſur ma poitrine, & l’arrache ainſi que ma
chemiſe en moins de temps que je n’en mets à
vous le dire… Il empoigne ma gorge avec férocité,
& l’invective en la comprimant ; Armande
le déshabille, & nous voilà tous les trois nuds ;
un inſtant Armande l’occupe, il lui applique de
ſa main des claques furieuſes ; il la baiſe à la bouche,
il lui mordille la langue & les lèvres, elle
crie ; quelquefois la douleur arrache des yeux de
cette fille des larmes involontaires ; il la fait monter
ſur une chaiſe, & exige d’elle ce même
épiſode qu’il a déſiré avec moi. Armande y ſatisfait,
je l’excite d’une main ; pendant cette luxure,
je le fouette légèrement de l’autre, il mord
également Armande, mais elle ſe contient, &
n’oſe bouger. Les dents de ce monſtre ſe ſont
pourtant imprimées dans les chairs de cette belle
fille. On les y voit en pluſieurs endroits ; ſe retournant
enſuite bruſquement ; — Théreſe, me
dit-il, vous allez cruellement ſouffrir : il n’avait
pas beſoin de le dire, ſes yeux ne l’annonçaient
que trop. Vous ſerez fuſtigée par-tout, me dit-il,
je n’excepte rien ; & en diſant cela, il avait repris
ma gorge qu’il maniait avec brutalité ; il en
froiſſait les extrémités du bout de ſes doigts & m’occaſionnait
des douleurs très-vives ; je n’oſais rien
dire de peur de l’irriter encore plus, mais la ſueur
couvrait mon front, & mes yeux malgré moi ſe
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