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Les tourmentes révolutionnaires sont au bouleversement des empires, ce que les ouragans sont aux secousses violentes de la machine terrestre qui la brisent ou qui la déchirent. Il semble que tous les grands accidents de la nature doivent être précédés par des orages ! Est-il donc une chaîne qui unit les troubles dont nous sommes agités, aux convulsions de ce globe qui leur sert de théâtre ? les éléments et les hommes, ont-ils donc entre eux quelque analogie ? et le choc électrique qui atteint les uns, doit-il également frapper les autres ? De tels doutes sont injurieux à la divinité : ils supposent deux pouvoirs, et l’homme véritablement rempli de la toute puissance du créateur ne peut admettre le monstrueux partage de cette puissance unique et universelle.