la nature une tendance réciproque qui invite
toutes les molécules de la matière à se rapprocher
et à s’unir. » Donc le mouvement est inhérent à
la matière et le prétendu moteur inutile.
des Crimes de l’amour.
L’ingénieux roman de Célestine est la preuve de ce que nous venons de dire. Quel froid fait rejaillir sur les mystérieux événements qui caractérisent cet ouvrage la nécessité où s’est cru l’auteur de les éclaircir au dénouement ! N’eussions-nous pas mieux aimé que tout fût resté sous le voile ? Est-il donc nécessaire de tout dire… surtout quand on se permet de tout faire ? Si vous voulez m’amuser par des revenants, laissez-moi croire aux revenants. Ne craignez pas que j’aille trop loin : ma raison m’en empêche, mais puisque c’est vous qui la troublez, ne cherchez donc point à la guérir. Laissez-moi sentir les douleurs de ma blessure : je m’en suis composé des jouissances. Que de vérité d’ailleurs, que de nature dans cette délicieuse composition ! Comme l’auteur connaît le cœur humain et quel admirable usage il a fait de ses études sur l’homme ! Eh bien, voilà encore un de ces romans où la vertu persécutée par le crime