arrêté en Suède, et les projets les plus désastreux
sont trouvés dans ses papiers. La secte à laquelle
il tient ne tendait, dit-on, à rien de moins qu’à se
rendre maîtresse de tous les potentats de l’Europe,
ainsi que de leurs sujets. En Arabie, de nouveaux
sectaires s’érigent et veulent épurer la religion
de Mahomet. En Chine, des troubles plus affreux
encore, et toujours motivés par la religion,
déchirent l’intérieur de ce vaste empire. — Et
toujours des dieux pour cause de tous les maux.
Geoffroy dit quelque part qu’on n’ose pas louer ce qui peut être sorti de bon de la plume d’un écrivain obscène, de peur, en louant le bon, de se rendre complice du mauvais. D’où il résulte que, d’après ce raisonnement, il ne faudrait point applaudir la Métromanie, parce que son auteur a fait l’Ode à Priape, ni Mérope, parce que la Pucelle est sortie de la plume de son divin poète.
De Thou, dans son cinquante-deuxième livre, rapporte que, le lendemain de la Saint-Barthélemy, les femmes de la cour de Catherine de Médicis sortirent du Louvre pour contempler les corps nus