paraît au fond d’un bois ; un homme à cheval
s’élance sur un autre cavalier, l’atteint et le tue.
Le vainqueur descend de cheval et présente le
bras à une très grande femme. Puis tout disparaît
et le nécromancien, en fermant ses livres, dit
à Frédéric :
— Vous venez de voir, monsieur, une partie des événements de votre vie. Les causes vous ont été dévoilées ; n’en pouvant prévoir les effets, il m’est devenu impossible de vous les présenter : prévoyez-les et détournez-en ce qui pourrait vous nuire. Les crispations de nerfs que j’éprouve après de pareilles séances m’obligent à me mettre au lit ; je vous conjure de me laisser.
Ce malheureux était effectivement couvert de sueur. Frédéric, très ému, voulut lui offrir de l’or, mais il le refusa.
— Il est de certains secrets dont la révélation ne se paie pas, dit-il à Frédéric ; profitez de ce que vous venez de voir. Que les hommes seraient heureux s’ils pouvaient lire dans la nuit des temps, comme vous venez de le faire !
— Pourtant, je n’ai rien compris à tout cela, dit Frédéric.
— Je le sais, monsieur, mais un jour ces voiles se lèveront, et je ne puis maîtriser le sort au point de vous en découvrir maintenant davantage.