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premiers soins furent de faire faire les plus exactes perquisitions sur Augustine, complice des noirceurs de monsieur de Blamont. Elle fut trouvée dans une autre terre de ce scélérat, en Champagne, où elle attendait en paix la récompense de ses indignes services. Le comte et monsieur Déterville décidés l’un et l’autre à ne point faire d’esclandre à cause de Léonore, que, d’après les volontés de madame de Blamont, on désirait de faire rentrer dans les biens que lui destinait sa naissance réelle, en renonçant à ceux auxquels elle n’avait aucun droit, se contentèrent de faire interroger secrètement Augustine devant des gens préposés par le ministère ; elle avoua tout, et fût à l’instant condamnée à aller finir sa vie dans un couvent de force, , destinée aux plus vils ouvrages, elle pourra pleurer long-temps les égaremens affreux de sa jeunesse.

Le corps de délits contre monsieur de Blamont se trouvant complet par les aveux d’Augustine et par ceux des témoins que