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dant le souper de lui parler de Clémentine, mais il m’imposa silence, et je fus obligée de changer de propos.

Il est enfin temps de vous dire quels étaient les moyens sur lesquels je comptais pour me débarasser des poursuites de ce vilain moine, et pour me soustraire encore à ce nouveau danger, aussi heureusement que je m’étais tiré des autres. J’avais gardé avec le plus grand soin dans ma prison, le somnifère précieux, dont Brigandos m’avait chargé, et comme ce qui m’en restait était considérable, si le quart de cette portion que je croyais suffisant ne réussissait pourtant pas à assoupir complètement mon persécuteur, mon intention était d’avaler moi-même le reste, pour me procurer un sommeil éternel qui me délivra de tous mes maux. Cette poudre ainsi que le peu d’argent que j’avais était heureusement échappé à toutes les recherches qui se font en entrant dans ces sortes d’endroits, et ces objets fondaient en ce moment mes plus chères espérances. J’avais