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soustraite, et ne reparut plus à côté de moi.

À l’heure du dîner la porte de la chambre de Clémentine s’ouvrit, une femme y entra, j’appelai, une voix étrangère me répondit, et je fus fâchée de mon imprudence. Cependant la conversation s’engagea. Mais je ne tardai pas à m’appercevoir que cette femme n’était placée près de moi que pour me faire accepter les propositions qui m’allaient être faites. Vous raconter toutes les instigations de cette courtière, toutes les ruses qu’elle employa pour me séduire, serait aussi long qu’ennuyeux. Vous saurez seulement que le résultat de ses manœuvres fut de me conseiller d’accepter tout ce que me proposerait le grand inquisiteur, dès que j’étais assez heureuse pour avoir obtenu la permission d’une seconde entrevue, cette faveur était la preuve certaine des bons desseins qu’il avait sur moi. Je serais une folle de résister à lui accorder de bonne grace, ce qu’il ne tenait qu’à lui d’obte-