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LA MÈRE DE DIEU.

« Tu as raison, lui dit-elle.

— Tu dois nous être à tous une image de pureté, un siège de vertu céleste, continua Sukalou en souriant, et non la femme d’un pauvre vieux perclus comme moi.

— Tu as raison, Sukalou ! s’écria Wewa fièrement. C’est vrai que tu es indigne de marcher à mes côtés à l’autel ; aucun homme n’en est digne. J’agirai selon qu’il convient à l’Élue du Très-Haut. Viens. Nous allons manger, et boire, et nous réjouir. »

Sukalou sourit, l’air ravi.