Page:Sacher-Masoch - Les Prussiens d’aujourd’hui, 1877.djvu/503

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
93
UN HOMME LOYAL, ETC.

mode à laquelle la protection de la reine imprimait le sceau du bon ton.

Des prêtres en long vêtement noir volèrent comme des corbeaux chez madame Teschenberg Les baronnes, les comtesses, les princesses entrèrent dans cette société dont la conseillère était la présidente, et le père Hasfege, le secrétaire. Rien d’étonnant, dès lors, que tous les gens riches, dans le genre Rosenzweig, missent des sommes importantes à la disposition de l’œuvre. Madame Rosenzweig était fière de siéger en conseil, à côté de la comtesse Bärnburg et de la femme du ministre de Kronstein, et Rosenzweig ne plaignait pas l’argent pourvu que, à chaque fois, les journaux n’oubliassent pas de faire ressortir convenablement sa noblesse.

Il lui importait peu qu’une partie de l’argent destiné aux pauvres s’en allât à Rome grossir le denier de Saint-Pierre, qu’une autre partie fût consacrée à soutenir les malheureux évêques prussiens et à les préserver de l’affreux martyre d’aller à pied, de manger dans de la porcelaine, en rachetant leurs équipages, leur vaisselle d’argent confisqués. Un ordre papal et un brevet de comte romain lui donnèrent la preuve convaincante que la société fonctionnait admirablement.

C’est un des nombreux mauvais côtés de l’es-