si rapidement les moindres signes qu’il n’y avait que rarement à la reprendre.
Clarisse marchait à côté d’elle sur son poney, sans être conduite. Elle disait de temps en temps : « Voilà comme il faut faire, chère demoiselle ! » et lorsque Hanna suivait son conseil, l’enfant devenait radieuse.
La leçon terminée, le général s’écria :
— Bonne tenue, suis content. Dans un mois, ferons ensemble des promenades. Reste une amazone de ma femme ; pourrez l’utiliser. Pense que ferez superbe écuyère. N’avez rien de ces détestables manières de femme ; montez bien, ne sautillez pas comme un prie-dieu dans l’herbe ; ne vous balancez pas comme nos petites bergeronnettes. Me fait grand plaisir.
Quand le moment vint pour Clarisse de se mettre à l’eau, son père lui cria :
— Allons, fais honneur à mademoiselle, saute comme il faut.
Mais la pauvre enfant se cramponnait à la main d’Hanna, et les larmes roulaient sur ses joues.
— Vite, vite, reprit le général.
Clarisse jeta un regard d’angoisse à sa protectrice, se leva sur la pointe des pieds, ferma les yeux et puis s’écria tout à coup :
— Oh ! je ne peux pas, je ne peux pas.