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MÉTAMORPHOSES

et ne songeait qu’à rendre heureux son esclave.

C’étaient de belles heures d’abandon et de plaisir. Pour les embellir le Nord et le Sud fournissaient leurs produits choisis. Les amoureux buvaient les meilleurs vins et ils s’aimaient… Ah ! comme ils s’aimaient bien !

Au coup de minuit le charme était rompu ; la princesse se rendormait, le prince disparaissait pour refaire place au pauvre écrivain, et les robes de soie, les vêtements de velours, la peau de tigre, les hamacs de nouveau suspendus aux longs crochets de la boutique se redisaient, au clair de la lune, toutes les douces choses mystérieuses, merveilleuses qu’ils avaient entendues.