les Ouwaroff, Tatchikoff, les deux Soubow, Wernitchkoï.
— Quelles sont vos intentions ? questionna-t-il Platon Soubow, l’ancien favori de sa mère. Que veulent ceux qui t’accompagnent ?
— Que tu abdiques le trône.
— Et pourquoi ?
— Parce que tu es un tyran.
— Parce que tu n’es plus maître de tes sens et de ta volonté, crièrent simultanément plusieurs conjurés,
— Je n’abdiquerai point.
— Tu le dois, reprirent quelques voix.
— Qui m’y forcera ?
— Nous.
Platon Soubow s’approcha d’un candélabre qu’Argamakoff avait allumé, et lut à haute voix l’acte d’abdication.
— Comment, toi ! interrompit le Czar, toi, que j’ai comblé de bienfaits,
-Tu n’es plus notre maître. La nation te donne comme successeur ton fils Alexandre, répondit Platon Soubow.
— Je vis encore et c’est moi l’Empereur, répartit Paul. Je vous commande…