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III

Une année s’était écoulée, pendant laquelle la petite Gaussin, rassurée sur la solidité de l’amour qu’elle inspirait, par la preuve de confiance que lui avait donnée son ami, ne s’occupa plus qu’à transformer les heures que son adorateur lui consacrait, en heures de béatitude. Renonçant à toute susceptibilité, elle fut indulgente jusqu’à l’aveuglement à ses faiblesses et à ses négligences, se montrant aimable, amusante et spirituelle plus que jamais.

Mais il en alla tout autrement du Crésus des finances, à partir du jour où il eut signé le fatal papier. Aux prises avec une inquiétude perpétuelle, sans cesse les paroles de la petite Gaussin retentissaient à son oreille. « Que ne peut-on écrire sur