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II
Mlle Gaussin, en jetant les yeux sur le miroir en face d’elle, s’aperçut parfaitement de la présence de Saint-Renaud ; Mais, précisément pour cela, elle ne tourna pas la tête et voulut continuer de jouer.
— C’est moi, ma petite, dit-il enfin.
— Toi, fit-elle avec indifférence. Je croyais que c’était quelqu’un d’autre.
— Quelqu’un d’autre ? répéta Saint-Renaud soupçonneux. Qui cela pourrait-il être ? Qui peut te rendre visite aussi matin ?
— Mais il n’est pas si matin.
— Dix heures.
— Et demie…