Page:Sacher-Masoch - La Czarine noire et autres contes sur la flagellation, 1907.djvu/361

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

IV

Lorsque Shakespeare quitta la célèbre taverne accompagné de son ami Southampton, il remarqua deux silhouettes masquées, qui le suivaient. Il s’arrêta à plusieurs reprises pour les laisser passer, mais, chaque fois, les ombres s’arrêtaient aussi et disparaissaient dans quelque ruelle, pour reparaître inopinément aussitôt qu’il reprenait sa route.

Arrivé devant la porte de sa maison, il s’attarda en conversation avec Southampton, ce qui parut impatienter les mystérieux poursuivants, qui s’approchèrent résolument.

— Ces masques ne me disent rien de bon, dit