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II

Jamais la taverne de la sirène n’avait été aussi fréquentée que ce jour-là. Le cotillon court de la jolie hôtesse flottait comme une bannière au vent tandis qu’elle s’empressait de tous côtés pour satisfaire tous les clients, matelots ou Lords, sans distinction.

Chacun recevait son verre d’ale bien plein et une parole aimable par-dessus le marché.

Dans un enfoncement de la pièce obscure, dont la voûte semblait peser sur la tête des buveurs et dont les murailles décorées de panneaux rouges, étaient noires de fumée, quatre hommes étaient assis à une longue table. Ces hommes jouaient un