« Certes, des lèvres pour la prière », fut l’espiègle réponse.
O then, dear saint, let lips do what hands do ;
They pray, grant thou, lest faith turn in despair.
« Oh alors, que les lèvres fassent ce que font les mains ; elles implorent, toi, exauce leur prière, pour que la foi ne tourne au désespoir. »
Et il sembla que ce n’était plus Shakespeare, mais Roméo qui implorait, et ce n’était plus de la comédie, mais une profonde sincérité, quand Ariella répondit à mi-voix :
Saints do not move, though grant for prayers’ sake.
« Les saints ne se meuvent pas, lors même qu’ils consentent », et qu’elle se laissa faire doucement.
Then move not, while my prayers’ effect I take
Thus from my lips by yours, my sin is purged.
« Eh bien, ne te meus pas, tandis que je recueille le fruit de mes prières ; ainsi, par tes lèvres, les miennes seront lavées de tout péché. »