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XVIII
OÙ L’ON TRINQUE ENTRE FIANCÉS
Le vieux Gaskine avait prévu l’issue de l’entretien entre Petrowna et Constantin ; car il avait fait dresser la table et préparé un repas, un peu moins somptueux que celui qu’il avait offert à Nadège, lors de sa visite, mais suffisant pour l’appétit de la jeunesse heureuse et amoureuse.
Constantin parut très surpris de ne voir d’abord que trois couverts.
— Est-ce que mon ami Jaroslaw n’est pas ici ? demanda-t-il.
— Il y est.
— Ne m’avez-vous pas parlé de son prochain mariage ?
— Oui.
— Alors pourquoi ne vient-il pas me faire son compliment et recevoir le mien ?
— Vous le verrez, dit le vieux Gaskine, du ton sévère qu’il prenait toujours, quand il avait une