le soulier de satin, à travers lequel filtrait le vin de Champagne, et alla se mettre à deux genoux devant Petrowna.
Diogène, pâle, mordant ses lèvres, s’était avancé jusqu’à la porte du fumoir.
— Quelle sotte coutume ! murmura-t-il, avec amertume.
— Cela devait rentrer pourtant dans votre programme ! lui répliqua Melbachowski, placé à côté de lui. Car c’est une déclaration d’amour authentique, à la vieille mode polonaise.
Tous les assistants poussaient des acclamations frénétiques ; les hommes allaient chercher des bouteilles de vin de Champagne pour répliquer au toast de Constantin. Peut-être que plus d’une danseuse essayait de se déchausser. L’orchestre fit entendre une fanfare ; tandis que Petrowna, confuse et rougissante, palpitait, fermait les yeux et tendait la main en avant, pour s’appuyer à l’épaule de Constantin, ayant peur de tomber et croyant rêver.