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À KOLOMEA.

marchait, fier comme un roi, Macédon Wolinski. Il me reconnut aussitôt.

« Vous voyez, me dit-il gravement, à quel point la fatalité me poursuit. Les insurgés avaient les troupes et les armes nécessaires. Il ne leur manquait rien, si ce n’est un général. On me désigne ; mais, dès que les Russes ont appris que le commandement en chef m’avait été donné, ils se sont sentis perdus et ont entamé, à Vienne, des négociations diplomatiques. Vous le savez, de tout temps la diplomatie a été le fléau de la Pologne. Me voilà captif ; tout est perdu. Finis Poloniœ ! »