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ALDONA.

La belle héroïne lui devait la vie. Elle le comprit, mais ne prononça pas un mot. Elle ne le questionna même pas ; son cœur était trop plein. Silencieuse, elle l’enlaça étroitement et appuya sa tête contre sa poitrine.

Puis, lorsqu’elle parvint à s’exprimer :

« À présent, je connais le prix de l’existence, Igar, murmura-t-elle. Je veux en commencer une nouvelle, ami fidèle et adoré. Voici ma main ; guide-moi à tes côtés, je t’obéirai. »

Aldona a tenu parole. Elle se laisse diriger par l’homme qui lui enseigne à apprécier la vie, en s’occupant de son prochain et en travaillant à le soulager.