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V

On juge si superficiellement des choses que l’agrément des actions et des paroles communes, dites et faites d’un bon air, avec quelque connoissance des choses qui se passent dans le monde, réüssissent souvent mieux que la plus grande habileté.


VI

Estre trop mécontent de soy est une foiblesse. Estre trop content de soy est une sotise.


VII

Les esprits mediocres, mais malfaits, sur tout les demi-sçavans, sont les plus sujets à l’opiniâtreté. Il n’y a que les