à la culture et à la nutrition végétale. Pour le déterminer, on a recours, dans les laboratoires de chimie agricole, à certains procédés spéciaux, dont l’ensemble porte le nom d’analyse physique (ou mécanique) des terres.
Les résultats de cette analyse servent le plus souvent de base à la classification pratique des terres végétales. Malheureusement, les diverses méthodes analytiques ne conduisent pas à des résultats comparables, ce qui peut donner lieu à des confusions fâcheuses, si on n’y prend garde.
La méthode la plus parfaite a été instituée par M. Schlœsing ; nous ne nous arrêterons pas à la décrire, parce que ses opérations ne peuvent être exécutées en dehors d’un laboratoire. Nous donnerons seulement, d’après l’auteur, à titre d’exemple, les résultats d’une de ses analyses.
1,000 grammes de terre desséchée à l’air contiennent :
21 | grammes | de cailloux, |
33 | — | de gravier (passant au tamis de 5mm[1]), |
1 | — | de débris organiques, |
945 | — | de terre fine (pass. au tamis de 1mm). |
Ces 945 grammes de terre fine renferment :
432 grammes de gros sable, comprenant :
305 | grammes | de sable non calcaire, |
119 | — | de sable calcaire, |
3 | — | de débris organiques ; |
et 513 grammes d’éléments fins, constitués par :
314 | grammes | de sable fin non calcaire, |
114 | — | de sable fin calcaire, |
85 | — | d’argile. |
- ↑ C’est-à-dire où l’écartement des fils est de 5 millimètres.