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NOTES.

ayant une capacité d’environ

600 centimètres cubes ; le goulot est fermé par un bouchon de caoutchouc D percé de deux trous où s’engagent deux tubes de verre munis extérieurement de deux petits tubes de caoutchouc. L’un de ces derniers est fermé par une pince à ressort E dite pince de Mohr ; l’autre est relié au manomètre B. Les portions des deux tubes de verre qui s’engagent dans le flacon sont terminées en biseau et portent chacune un petit trou pratiqué à quelques centimètres de l’extrémité. Grâce à cette forme spéciale, le liquide peut être agité violemment sans jamais se fixer dans les tubes et pénétrer dans le tube manométrique[1]. Celui-ci se compose d’un étroit tube de verre, ayant 2 à 4 millimètres de diamètre, recourbé en deux branches verticales parallèles inégales[2], qui demeurent fixées sur une planchette verticale graduée en cen-

  1. On peut encore simplifier en remplaçant les tubes spéciaux par des tubes droits, dont l’extrémité inférieure reçoit un petit bout de tube de caoutchouc O, ayant environ 4 centimètres, et sur lequel on a d’un coup de ciseau pratiqué un petit trou à 2 centimètres de l’extrémité.
  2. Un dispositif encore plus simple consiste à former le manomètre de deux tubes de verre droits, dressés parallèlement, et reliés inférieurement par un tube de caoutchouc.