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INTB.ODUC_TION. A 45 peu de confiance. On. reste dans un vague un peu obscur, et même, s`il est permis de le dire, un peu confus. Mais si la vérité iféclate pas .nettc et précise, si même l'exactitude laisse en quelques points à désirer, il est certain cependant que la lumière tend à se faire, et qu’on a déjà le soupçon de la réalité, qu’il sera peut- être possible aujourd`hui de dégager un peu plus com- plétement des obscurités qui Fenveloppent. Il nous paraît certain, d’abord, que ni le Grosbois i ni le nouveau manuscrit n’ont servi, ni directement ni même indirectement, ·-·- par des copies ou des extraits qu`on en aurait tirés, 4 à faire aucune des anciennes éditions des lettres de Mme de Sévigné, pas plus les impressions de I725 et de 1726 que les éditions pu- bliées plus tard par le chevalier de Perrin. On en sera convaincu, sans être obligé de se livrer à un long examen, si on veut bien observer, ·—— ce qui est facile en jetant les yeux sur la précieuse Table des sources qui accompagne la dernière édition“, —— que près de la moitié des lettres qui figurent dans les im- pressions de 1725 et de 1726, et un plus grand nombre encore de celles que Perrin a insérées dans ses deux éditions, ne se trouvent aucunement dans le Grosbois, qui, d`un autre côté, en contient un assez grand nom- bre, ~— entières ou représentées seulement par des fragments, —— dont les premières impressions et même les éditions de Perrin 11`ont reproduit aucune partie. Et ce qui est vrai à Yégard du Grosbois, est vrai égale- u 1. Tome XI, p. 341 et suivantes. , · ». x