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A i 4.10 < LETTRES INÉDITEIS, L T6";6" Le bien Bon vous est entièrement acquis. J 'embrasse la belle, Faimable, la jolie Hochebonne; et bonjour au Comte et aux pîchons, et mille tendresses à ma trèsg chère et très-aimable bonne! ` *' 59. ··—· DE MADAME DE SÉVIGNÉ A MADAME DE GBIGNAN 1. A Paris, mercredi 2I° octobre. Je suis toujours très—t`àchée de mon paquet perdu; je crois que deux lettres que j°écrivois à Mme la prési- dente de la Garde et à Hoquesante y étoient; mandez- le-moi : j°ai encore ce surcroît de plaisir:. Vous êtes instruite présentement de ce que la Garde me doit au delà de mille écus : c°est deux cent soixante et huit livres, douze sols’. Votre pension ne Lerrnn 5g (fragments inédits). -- 1. Ces fragments font partie de la lettre 5go (V, 10g); la lettre entière se trouve dans notre ma- nuscrit, tome IV, pages 409 et suivantes; le Grosbois en contient un extrait étendu, en forme le commencement, et qui a Fourni aux derniers éditeurs quelques compléments et quelques rectifications, mais :1 fait aussi introduire dans le texte quelques mauvaises leçons. 2. Le manuscrit porte trèsmettement : « ce surcroît de plaisir >>. Mme de Sévigné avait peut-être mis, ou voulu mettre: « J’ai encore ce surcroît de déplaîaîr x. Mais, si probable qu’elle soit., la correction ne nous a pas paru assez sûre pour oser l'introduîre dans le texte. Il n’est pas impossible, en effet, que Mme de Sévigné, pour mieux exprimer son dépit de la perte dont il est question, ait écrit, par forme d’antiphrase, ce que porte la copie. 3. 'Voyez plus haut la note 7 dela lettre 54, et la note 5 dela lettre 56.