422 x LETTRES INÉDITES TQ; dredi, quand il passe par Paris pour aller à Pompone. Il alla au-devant de lui, sur le chemin de Versailles; il lui fit voir un billet que je lui avois écrit, et enfin il sut qu'il n'y avoit qu`à faire ce qu’il avoit déjà dit it l’abbé de Grignan', c’est-à-dire que M. de Grignan lui écrive pour le prier et le presser de régler cette af- faire. Qu’il" envoie quelques extraits des registres, pour faire voir Tancien usage, et depuis quand cela s°est changé. Un petit mot de l’Iutemlant seroit bon; mais si on ne le peut avoir, M. de Pompone rappor- tera cette affaire sur ce que vous euverrez. D`Hacque- ville me mande tout cela vendredi fo1·t tard, et me manda qu’il venoit de vous le mander, et qu'il ne me conseilloit point d'aller le samedi à. Pompone, et que Mme de Vins n’y étoit pas, à cause de ses procès, que nous remettions cette partie pour une autre semaine. Séricusement, je n°ai jamais vu un ami comme d`Hac- queville, et rien n`cmpêcl1c de croire qu’il n’a nulle autre aflaire au monde que celle que vous lui recom- mandez, tant il s’en acquitte ponctuellement. Le bien Bon rit de votre lettre : c'est une chose rare, de vouloir payer toutà l’heure, ce que vous dé- penscrez cet hiver. Si nous avions seulement Texeinple d°une seule auberge, nous approuverions cette pré- voyauce; mais en " vérité, ma bonne, sauvez notre pauvre honneur! il ne vous en coûtera pas un sou moins. Je ne sais, ni lui non plus, ou vous prenez que vous promettez de payer et que vous ne payez pas. Vous P3.)’€Z—È1‘èS··bl€lIl,' je vous en assure, et ces certains six cents ti·ancs‘ ont été pris sur une lettre de 4. M. de Grignan.- Voyez plus loin, sur ce passage, la lettre 58, note 20· 5. Sans doute les six cents francs dont il a été question plus haut dans la lettre du sui juillet 1675; voyez ci-dessus la lettre 35, note 2.
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