DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 405 mais 12`espérant plus [Montélimar', je ne me soucie plus ...... de rien. I 6 7 6 Ma belle-mère° est extrêmement mal, elle est à l`ex- - " trémité, et je crains que cette extrémité ne m'ôte l`u— sage du Rhône. Mais vous vîendrez apparemment voir Timpotente beauté, et en allant ou revenant il n’cst pas impossible que je n'aie l'h0n.ueu1· de vous rencontrer en chemin. let de chanson Recueil Je chanson: choisies éd. de 16 8 tome Il P 1 9 1 v p. 131) : Enfin,-grâce au dépit, je goûte lu douceur De sentir le repos de retour en mon cœur: Paxxrois pu, comme un autre, avoir une intendance; Mais j’aurois fait grosse dépense; Je me serois tué pour bien_se1-vîr le Roi, Et je suis dans Paris couxmodèment chez moi. J’aî su mc consoler d’un refus qui m’outruge, Regarder Pavcnir avec tranquillité, Qu’ai,sémeut un homme bien sage Benonce à toute vanité, Et qu’a¤ lieu d’un tel esclavage ` , _, . Il est doux d’êtrc en liberté E 5. Jllontélimar désigne ici Mme de Grignan; Emmanuel (le C0u—- langes, on le sait, Pappelait souvent dc ce nom, qui rappelait d’an- cîens droits de souveraineté de la maison de Grignan (Mémoire.: sw- la Provence, tome II, pages 420 et 4::, manuscrit cité plus haut, · lettre 11, note 2), et qui, dans ce passage, par le double sens dans lequel il est pris, sert à un jeu de mots facile à comprendre; voyez la lettre de Coulanges à Mme de Grignan, clu g août 1675 (let- tre Any, IV, 38 et Sg), et la fin de la lettre du même jour de Mme de Sévigné (lettre 426, IV, 37), et puis aussi le dernier alinéa de la lettre 434 (IV, 85). `_ « 6. Mme du Gué Bagnols, mère de Mme de Coulanges. Elle ne mourut qque bien des années plus tard; voyez. plus haut la note 7 Je la lettre 410.
Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/421
Cette page n’a pas encore été corrigée