?»7â LETTRES INÉDITES """"‘x 6 7 5 gistrée dans le parlement de Bordeaux°. On me mande qu‘0n lui donne un régiment de dragons; c’est de mou- tons qu°on veut dire! car la douceur de cet homme en est digne : je crois que nous le verrons dans les gardes du corps 7. Mais que dit notre ami”? Il me paroit que I • I ' ' • `VOUS l,3.\'CZ PPGSEDÈGDJGDI. J6 llll €CI‘1V1S l13.l1lll`0 _]Ol1I' PRT ' *1 • x . a • la V1reau° , et J a1 envoyé sa lettre a Mlle de Mem, en la priant de me mander sa destinée pour une mai- son ‘°'. 6. Le Parlement, pour apaiser les troubles, fut obligé en effet, d’accord avec le maréchal d’Albret, gouverneur de la province, de rendre un arrêt accordant amnistie pour tout ce qui s"était passé, arrêt que Louis XIV crut devoir ratifier; voyez la Correspondance admizzistratire citée plus haut, tome III, page 253, et voyez aussi, au sujet de cette amnistie et des troubles qui Pavaient précédée, l’Hîs—- taire du règne de Louis XIF par H. P. D. L. D. E. D. (Hem·i-Pl.1i—- lippe de Lîmiers, docteur en droit), Amsterdam, 171;, tome III, pages 386 et suivantes; Martin, Histoire de France, tome XIH, page 4·yo,·et E. Bonnemère, la France sous Louis XII', tome I, pages 5og et suivantes. 7. Ce qui est au moins singulier, c’est que déjà, en 1666, Pimen- dant Pellot proposait, pour se débarrasser d’Audijos, de lui accor- der sa grâce, et un emploi : « Si !’on_vouloit se tirer cette épine du ied -— écrivait Pinteuclant à Colbert —- Pon Jourroit lui à Au- P I 7 I di'os` donner une abolition et uelt ue cm aloi hors du ro ume .l ) : _q l l ya_ _ 1 afin que Pon n’en parle plus. S1 S. M. a agréable cette proposition, I vous me ferez la grâce de me le faire savoir, et Pon laissera mé- nager la chose à M. le marquis de Poyanne, qui la fera, s’il se peut, d’une manière que Pautorité du Roi ne sem pas blessée. » (Lettre de Pellot à Colbert, du 5 juin 1666, dans la Correspondance administra- tive citée plus haut, tome IH, page 120.) Prit-on, en 1675, le parti proposé en 1666, et est·oe ainsi qu’Audijos a disparu de la scène sur laquelle, pendant plusieurs années, il avait joué un rôle aussi bruyant que périlleux, qui ne `manque pas même d’un certain inté- rêt, ni d’un certain éclat? 8. Corbinelli. p 9. C’est ainsi que ce nom est écrit dans le manuscrit; nous igno- rons absolument quelle personne il désigne : le nom est très- vraisernhlablement mal écrit. ro. C’est-â-dire, si elle s’ëtait fixée sur le choix d’une maison. Elle `O
Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/390
Cette page n’a pas encore été corrigée