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DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 261 9. ···· DE MADAME DE SÉVIGNÉ 15.] I A MADAME DE GRIQNAN l. ` l A Malicorne, dîmzmehe 13* décembre. 1 I 7 I ' • ' I AI ete, ma bonne, dans le desespoir; fat eu des clouleurs et cles 1‘egrets`€le cette perte de vos lettres quime faîsoient perdre l’csprit. Je trouvois que vous étiez cruelle de ne me pas répondre, ni inumler cer- taines choses; mais tout étoit dans ce que je ne rece- vois pas. .l°en ai perdu encore une depuis avec la même ` douleur, et on tt pris aussi, à Paris, une des miennes : il s`ex1·,fhut bien que je n'y aie tant (le regret; mais je suis l'21Vl€, ID3 l30IlDC, (IUC VOUS VOUS Gil 50yCZ 3PCI‘(_}11G; 1 [ F " ' ‘ • I Je m CEOIS fait tm peut clmgrm licltuz dans la pensee que vous n’_y auriez pas pris garde. J approuve fort que Vous ne vous fassiez point sm- gner sitot“; je crois que c’est> ce qui fait tomber les cheveux, que de ne Pas, attendre qu`ils soient mllermis dans la tête. .l`ec1·î1·:ti à vos chères gardes ‘. Larme g»(frngmcnts inédits). ¥—- z. Ces fragments fontlpàrtie de la lettre 228 ( II, 430); Ia lettre entière se trouve dans notre ma- nuscrit, tome V, pages 405 et suivantes; le Grosbois ne renferme aucune partie de cette lettre. · * 2. Mme de Sévigné s’est servie plusieurs Fois de ce terme popu- laire, qulelle savait relever par lu manière dont elle Pemployait et la place qu’elle lui donnait (après le substantif`); voyez le Lexique de Mme: de Sévigné, ·v¤ Frcxw, tome I, page 420. * 3. Mme de Grîgmm était uocouclmée le ty novemlare précédent; voyez la lettre du 15 novembre 1688 (lettre t088, VIII, 264. note 18) et le commencement cle la lettge 223 (II, 4-.:1). 4. Les gardes-malades de Mme de Grignan; Une de ces gardes est nommée dans la lettre du zo février suivant; voyez plus loinla lettre 13, note ra.