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à Grignan, et qulil faudra changer d’adresse_,’" nous 167-: n`aurez qu’à lui mander : le coacljuteur de Beims° lui a recommandé notre commerce. _

J`ai recu votre lettre d`hier°, et celleszgde demain m`attendra à Malicorne". Cest ma vie que la joie de vos ‘I ‘ ’ ' \ nouvelles! N aspire!. point, ma petite, tt me persuader que mes lettres Vous Soient comme les vôtres mesont. _ Votre gI’OSSOSS€H PIÈGDCI HD chemin â DC VOUS Püllflll · délîgurer, ni languir", comme je vous ai vue. Pai ouï dire que Madame votre mère étoit comme vous vous dépeignez : elle rendoit un peu sa gorge les matins, et le reste du jour elle étoit gaillarde, sans qu`il fût question d’aucune bile. On me mande ici que vous êtes belle comme le beau jour; cette confiance que vous me donnez en votre santé, me conlilrme dans le · dessein de ne point joindre, pour cette année, la Pro-

8. Charles-Maurice le Tellier, qui avait été précédemment coml- ’utcur de Lan es et ui devint lus tard archevê ne dc Reims. Il J gr • cl _ P _ q_ _ _ était frère cadet du marquis de Louvois, et ce dernier avait, parmi ses oliargeà, la Surintendance générale des postes; voyez. la lettre 457, note 5 (IV, 181), et la note 2 de la lettre 147 (II, 12.:). ,

g. C’est—à—d.irc,quî devait m’az·river hier; de même que la lettre de demain. est celle qui devait arriver à Paris le lendemain du départ de Mme de Sévigné, et qu’on devait lui renvoyer :1 Malicorne.

10. Le château de Malicorne appartenait au marquis de Lavardin, et Mme de Sévigné devait s’_y arrêter ; voyez le commencement de la lettre r7o (II, M3).

11. Voyez le vf alinéa de la lettre x6: (II, xgo et IQI), le commencement de la. lettre 163 (II, 196 et IQ7), et la note 5 de la lettre 136. (II, 6;:). Mme de Grignan était alors enceinte d’un [ils qui fut le marquis de Grignan.

12. Larzguër est employé ici dans le sans de alanguîr, ou du vieux mot alrmgourir, affaiblir, rendre languissant. azllarzgorzrir n’était guère plus en usage au dineseptièmc siècle, et alanguir, qui Pa remplacé, et qui avait été déjà employé parlllontaigne (Essais, I, 34), était sans doute encore peu usité. Q¤¤tï;1,¤·s1 en s¢>it,l’usnge u’a pas conürmé Pemploi du motjenguir dans le sens dans lequel Mme de Sévigné s’en est servie dans ce passage.