rg INTRODUCTION. manuscrit était celui-là même qui avait servi à faire les premières éditions, et particulièrement Fédition de Rouen de 17261, ·—- il ne se trompa pas du moins, ce qui était l`essentiel, sur la qualité du texte qu’il con- tenait. Il en £Lill1`11l3. hautement Pautlienticité, qui de- _ puis, du reste, n°a jamais été sérieusement contestée. Le mérite de M. Monmerqué est de l`avoir proclamée le premier : « Uexamen attentif que nous avons fait du manuscrit de M. de Grosbois, -— disait-il dans Yavertissementz qui précède les extraits qu'il en a donnés, -— ne nous laisse aucun doute sur l°autl1en- ticité des pièces qu`il renf`erme·. Mais n’eussions—nous pas cette garantie, nous serions encore convaincu que les lettres qu'01:1 va lire sont de Mme de Sévigné. Elles forment un tel ensemble avec celles connues que l`0n ne saurait comprendre comment elles auraient pu être supposées. Elles sont d'ailleu1·s, pour la plupart, tellement empreintes du génie de cette femme illustre, que nous ne balançons point a dire qu`elles portent avec elles la meilleure preuve de leur origine. » Par mall.1eur, le manuscrit cle Grosbois, ·- que son propriétaire actuel, M. le comte d’Harc0urt, abien voulu mettre à notre disposition, et que nous avons pu ainsi, à. notre tour, etudier avec tout le soin qu’il mérite, —— ne contient qu`une partie assez restreinte de la cor- respondance de Mme de Sévigné. Sur le dos de sa so- lide reliure, qui date, comme le manuscrit lui-même, du commencement du dix-huitième siècle, et qui est 1. Lettre.: inédites, [827, Avertissement, p. vsn. 2. Id., p. xx et sm.
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