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230 INTRODUCTION. séparation, qui ne fut du reste que de courte durée. Rappelée en Provence, ou sa présence, après une absence de plus de deux années, paraissait nécessaire, Mme de Grignan partit cle Paris à la lin du mois de mars ‘, tandis que sa mère, retenue par quelques affai- res, y prolongea quelque temps encore son séjour, —·—· le dernier qu’elle devait y faire, ·—· et ne partit, pour aller rejoindre sa Elle, comme elle l°avait promis, que six semaines plus tard, le 1 1 mai 1694 : on se remit donc à s°écrire. G Les anciens éditeurs, en s’arrêtant au commence- ment de l’année 1690, nous avaient ainsi frustrés de la correspondance pour toute la dernière période d’ab- sence, -—- fort courte il est vrai, mais très-intéressante, -— et pour une partie notable et fort intéressante aussi de celle qui avait précédé. Avant la découverte du Grosbois et l'exploration at- tentive dont il a été l'objet, on avait déjà retrouvé, pour la partie de l’année 16Qo sur laquelle les anciennes éditions garclaient le silence, trois lettres précieuses, dont les autographes s°étaient conservés, et qui ont été publiées en 1S1zl’; mais on n’avait rien retrouvé en- core de la dernière période; Le Grosbois, quelques années plus tard, apporta un nouveau contingent. On y trouva, pour les deux pério- 1. Le Bâ ou le 25 ; voyez la note 1 précitée de la lettre 165.

1. Dans le recueil de Klostermaxm. —— Ce sont les lettres des 23

avril, 25 et I2 juillet 1690, insérées dans Péclition des Grands écrivains de la France sous les n¤¤ 1273, 1283 _et 1286 (IX, 493 et suivantes, 5 24 et suivantes, 536 et suivantes); elles se trouvent toutes les trois dans notre maituscrit.