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INTRODUCTION. ZI x la qualihcation de cousine, qulelle a même une fois fait précéder de Yadjeetif possessif sa, qui ne permet au- cune équivoque. Dlun autre côté, aucun témoignage, que nous saehions, rfindique que la duchesse de Ven- tailour méritât, surtout à cette époque, Pépitliète peu flatteuse, que Mme de Sévigné est supposée lui donner, et qtii serait une tache à sa beauté, si universellement eélébréei Saint-Simon, qui zfaimait pas la duchesse (e'é· tait une amie de lllme de Maintenon}, ne lui aurait pas fait grâce de ce défaut, et n`am·ait pas oublié de le gros- sir encore : il n'cn dit rien. u Pour soutenir cette cotrieeture , indépendamment <l’au·tres diiiticultés, il faut, — les derniers éditeurs l`ont bien compris, — admettre, ce qui est bien peu vrai- semblable, que Mme de Sévigné, dans les textes rap—» portés plus haut, a entendu le mot cousine, non dans · le sens ordinaire, mais dans le sens particulier qui fait de ce mot 1%-Equivalent de cluchesse, c’est-à—dire dans le sens de cousine du Roi, le Hoi donnant aux ducs le ti·· tre de cousini. Il faut de plus, pour rendre cette hypo- thèse admissible, introduire dans le texte de la lettre du 21 juin une correction arbitraire, et cependant indis- pensable; il faut lire : « la cousine », au lieu de: « sa cousine >>. Il était permis, on le voit, d°av0ir des doutes sur ces diverses conjectures, même sur la moins invraisembla- r. Voyez la note 15 de la lettre du 24 juillet (VI, 548). Il n’est question du Roi dans aucun de ces passages; on ne comprend pas des lors pourquoi Mme de Sévigné aurait employé le mot cousine clansle sens particulier et peu usité qu’on suppose.