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U 1 200 INTRODUCTION. glasî, qui est en religion, enfin, devant, après plusieurs em- barras trop longs à vous dire, l’épouser jeudi gras, il eut la fièvre le mercredi. Il faut attendre que l’accès soit passé : la petite vérole paroît; ah! mon Dieu, cela est fâcheux! La pe- tite vérole (it si bien qu’il mourut hier; et voilà cette fille dans les furies d’nn désespoir amoureux et romanesque, dont je vous parlerois fort longtemps, si je voulois. >> Et plus loin, dans la seconde partie de la même lettre: ` çi Me voilà chez Mme de la Fayette, où j’espérois apprenà dre quelques nouvelles; mais je n’en ai pas trouvé: on n’en aura que demain. J’ai seulement appris que M. du Bivaux, que je croyois beau et joli, est un camard; de sorte que je reprends son nez“. g> i i Voilà la méchanceté Fort innocente de la marquise; voilà ce qu°elle appelait se jeter sur Ie nez de M. du'Bi· vaux ! Quel est le lecteur de Mme de Sévigné qui ne con- nait pas Mlle Montgobert, dont le nom reparaît si son- vent dans les lettres adressées à Mme de Grignan; Mlle Montgobert, à qui Mme de Sévigné, qui lui trou- 1. Mme de-Montglas (Cécile-Élisabeth (ou Isabelle) Hurault de Chiverny, épouse de François de Paule de Clermont, marquis de Montglas) avait deux filles. Uainée était Anne-Victoire de Chi- verny, et c'est d’elle qu’il. est question ici : elle mourut sans al- liance. La seconde, Céoile¤·CIaire··Eugénie de Clermont, épousa, ile 2 septembre IGSQ, Jean-Étienne de Thomassin, marquis de Saint-Paul. — Si ce que dit Bussy à Jeannin de Castille, dans sa lettre du 4 mars (voyez la note précédente), était vrai, le désespoir de Mlle de Chivemy ne Qexpliquerait que trop aisément; mais Bussy ne présente lui-même la chose que comme un on-dit. 2. Msc., tome IV, p. 178 et p. 179 et 180. On trouvera la lcttrc entière, à sa date, dans notre recueil.