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188 INTRODUCTION. avait mis dans sa première édition“ : « sur un bout de l’aiIe », au lieu de : « sur le bout de l`aile », et les der- niers éditeurs ont rétabli dans le texte 2 cette ancienne leçon, dont le Grosbois montrait Yinexaetitude. Cet exem- ple prouve, avec bien d°autrcs, que la première édition de Perrin, à laquelle on a le plus souvent donné la pré- férence, 11`est pas toujours la meilleure. Mme de Sévigné a dû dire : « le bout », et non pas : << un bout »; la première forme est en eilet plus exacte que la seconde 3. · Voici encore un passage, dans lequel les derniers édi- ‘ teurs ont trop facilement, ce semble, donné la préfé- rence à Pancienneté : au commencement de la lettre du So septembre 167 1, sur la foi des impressions de Rouen * et de la Hayc‘, et malgré le témoignage contraire de leur manuscrit, confirmé par les deux éditions de Per- rin °, ils font dire à Mme de Sévigné : cc Je crois présentement que l’0piniou léoniquc (1'0pinion de Pévêque de Léon) est la plus assurée ". » Mme de Sévigné avait dit : « Je crois que présentement 1’opinion léonigue est la plus as- «< surée. >¤• Le changement est bien léger; c’est une simple in- ' L Édition de 173â-1737, tome IV, p. 128, 129. 2. Lettre 63: (V, 2.40). Le passage se trouve pages 241 et 242.

  • 3. Une aile, même de papillon, na véritablement qu’un bout,

qui est Pcxtrémité la plus éloignée du point d‘attacl·1e. .ï. Tome I, p. 217. — 5. Tome I, p. 193. 6. Edition de 1734-1737, tonic I, p. 373; édition de 1754, I tome I, p. 4:.5. 7. Lettre 207 (H, 376), au début de la lettre. V I