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INTRODUCTION. 18;; manuscrit, qui, ainsi qu°on a Pu en juger, donne par- tout les meilleures lecons, nous ne pouvons dissimu- ler que nos préférences seraient toutes du côté de la leçon délaissée, et que nous somznes porté à voir, dans la leçon reçue, un de ces passages, trop nombreusnz, hélas! arrangés par les anciens éditeurs, « pour I’€11-· dre plus coulant et plus agréable aux lecteurs vulgaires le style étincelant et lmsardé de lincomparable mar- quise 1. »>. 'Nous imprimerions donc ainsi le passage : cc Je vous crois à Lambesc, ma bonne; mais je ne vous vois: plus bien d’ici : il y a des ombres à mon imagination qui vous conserve il ma vue; je m'étois fait le château de Grignan, etc. >> Dans le passage suivant de la lettre du Bo juillet 1677, les derniers éditeurs, à tort ce nous semble, ont donné, et la première édition de Perrin, la préférence sur la seconde, que le Grosbois confirmait cependant. Mme de Sévigné avait dit : _ << Je croyois m’en retourner ce matin à Livry, car enfin cette grande affaire est finie; fai mis le bout du pied sur lc bout de l’aile du papillon : sur neuf mille francs j’cn ai touché ClBU.X. >> Tel est le texte des deux manuscrits ’, et tel est aussi le texte de la seconde édition de Perrin °. Cet éditeur I. Victor Cousin, la Société frangaîsc au dix-septième siècle, tome I, p. 254. W ' 2. Msc., tome II, p. Szg; Grosbois, p. 963. A 3. Édition de 1754, tome IV, p. 487.