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178 I=NTItODUCTlON. fortune; je les trouvcrois tout entiers à le voir marcher avec plaisir dans un chemin où je le conduis depuis si longtempsi. » Le copiste du Grosbois" a écrit, et d’après ce guide J trompeur on a imprimé : « Je 11'ai pas sur mon cœur d’avoir préféré mes intérêts à sa fortune : je les trouvcrois tout entiers à la voir marcher avec plaisir dans un chemin où je le conduis depuis si long- temps °. >> La fortune de Charles de Sévigrzé marchant avec plai- _ sir dans le chemin où Mme de Sévigné conduisait son [île clepuîs Zorzgtempsl mieux valait assurément conser- ver la lecon de Perrin, qui était pariaitentent exacte. Dans la lettre du S décembre 1679, lc copiste du Grosbois ai encore fait substituer une lecon de sa com- position, et Fort, mauvaise, à une lecon très-exacte de Perrin. Mme de Sévigné, racontant une conversation quielle avait eue avec le célèbre médecin de Louis XIV, s’exprimuit ainsi : « Il (Fagon) dit que votre grand régime devoit être dans les aliments; que c’étoit un remède que la nourriture; que c’é- toit le seul qui le souzûzt ; que cela adoucissoit le sang, etc. ". » Le copiste a écrit 5, et d`après lui on a imprimé: 1. Hsc., tome VI, p. 51 ;,Pcrri.n, édition de I754 (lascule qui contienne la lettre} ; tome V, p. 433. · 2. Grosbois, p. 781. 3. Lettre 794 (VI, 329}. Le passage est page 333, ligne 7, en

 remontant. _

4. Msc., tome V I, p.34g; Perrin, édition de 1735;-1737, tome IV, p, 361:, édition de 1754, tome V, p. 246. 5. Grosbois, p. 863.