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176 INTRODUCTION. (l!&H1llTlé_([l1’ll a pom· moi. Il est ravi, de ce qu’il dit, de celle que vous mc tenioignez, etc. ‘.j» , . Charles de Sévigné avait nn excellent cœur, un es- " prit charmant; de plus, il était modeste : il est impossible de le reconnaître. dans ce portrait, qui le représente ravi de ce qzfîl dit, si tel estfdu moins le sens qu’0n a voulu donner au passage ’. e , Dans une autre lettre écrite la même année, dans la = lettre du 21 avril 16 1 se trouvait le assa e suivant, 1 que tous les anciens éditeurs avaient reproduit unifor· L · mément, et avec une exactitude qu°0n rencontre par malheur trop 1‘a1‘e1ncnt chez eux: << Tout ce que vous me mandez de la Marans est divin, et A 1, Lettre 157 (II, 163). Le passage est à la page 168, yc ligne en remontant. 2. Nous avons peine à nous expliquer la ponctuation admise par les éditeurs, qui ont peut-être voulu faire dire à Mme de Sévigné : que son fil: se raifozzîssaît de 'cc gu'il disait dc Panzitié Je sa sœur pour sa mère. Mais le sens ainsi entendu ne serait pas encore exact, et la forme en serait incorrecte et obscure. Les éditeurs n’ont pas même indiqué la bonne leçon, qui comptait pour elle tant d’auto- rités. Cela tient au s *stème u’avait ado té M. Mcnmer né dans F 3 _‘I _ P_ . *1 sa première édition, et qu’il comptait suivre encore, semble-t-il, dans la seconde, de ne pas faire connaitre les lecons qui differaient des siennes. Ce système dangereux, surtout pour un texte comme celui de Mme de Sévigné, a eu pour résultat de faire maintenir, dans toutes les éditions qui ont suivi Pédition de :8:8-tSxg, les fautes introduites dans cette dernière. Uédition des Grands écrivains de la France est la première qui ait donné un texte nouveau, revu avec soin; mais dans les premiers volumes on s’en est it peu près tenu aux errements de M. Monmerqué, on a donné peu ou point de variantes. Mais dans les volumes suivants, sous la direction de plus